En avril 2016, le Frac Centre-Val de Loire inaugure son nouveau projet artistique et culturel avec l’exposition « La ville au loin ». « La ville s’éloigne », nous dit Jean-Luc Nancy, « elle s’est éloignée désormais à une distance qui tendanciellement couvre le territoire entier ». L’exposition propose une plongée dans le fourmillement urbain, tentant de capter autant l’intimité d’un coin de rue que l’étendue des paysages de ville. Maintenant que la Terre est devenue un ensemble de proximités urbaines, comment s’installent les régimes de proximité, comment résistent, persistent encore les espoirs du lointain ? C’est à l’entre-deux que se situe le chemin de cette exposition. Le principe de l’exposition est de sélectionner une œuvre dans chacune des collections des 22 autres Frac, dialoguant avec la collection du Frac Centre-Val de Loire et les œuvres d’artistes invités. Le Frac perpétue ainsi sa tradition de lieu de migrations disciplinaires de l’art et de l’architecture. Le public est accueilli par la Tenda Rossa de Franco Raggi. À l’image de la collection toute entière, cette œuvre introduit l’exposition dans une forme d’errance créatrice, en croisant tout autant la peinture que la sculpture et l’architecture. Le visiteur, spectateur et acteur, parcourt l’exposition comme il déambule dans la ville. Cette place particulière de l’individu est notamment le propos de l’œuvre Paper / Midwestern Ocean de Gianni Pettena. L’artiste remplit une salle de bandes de papier que le public découpe pour se faire une place. Le spectateur devient partie prenante de l’œuvre. Un peu plus loin, une ville imaginaire de l’artiste nigérian Emeka Ogboh plonge le spectateur dans un univers sonore captivant. « La ville au loin » se conclut par une fable, Medium total, de Günther Domenig et Eilfried Huth, un conte imaginant une architecture devenue organisme biologique mutant. Ainsi, à travers quatre-vingts œuvres d’artistes et d’architectes, l’exposition est l’occasion d’une promenade urbaine du lointain et du proche. On y croise une Tour de Babel (Anthony Freestone), une cabine téléphonique (Slimane Raïs) ou encore un Skyline de tours. Image : Luca Galofaro, Stazione spaziale - Ritorni, 2010 Collection Frac Centre-Val de Loire

La ville au loin

GALOFARO, Luca
2016-01-01

Abstract

En avril 2016, le Frac Centre-Val de Loire inaugure son nouveau projet artistique et culturel avec l’exposition « La ville au loin ». « La ville s’éloigne », nous dit Jean-Luc Nancy, « elle s’est éloignée désormais à une distance qui tendanciellement couvre le territoire entier ». L’exposition propose une plongée dans le fourmillement urbain, tentant de capter autant l’intimité d’un coin de rue que l’étendue des paysages de ville. Maintenant que la Terre est devenue un ensemble de proximités urbaines, comment s’installent les régimes de proximité, comment résistent, persistent encore les espoirs du lointain ? C’est à l’entre-deux que se situe le chemin de cette exposition. Le principe de l’exposition est de sélectionner une œuvre dans chacune des collections des 22 autres Frac, dialoguant avec la collection du Frac Centre-Val de Loire et les œuvres d’artistes invités. Le Frac perpétue ainsi sa tradition de lieu de migrations disciplinaires de l’art et de l’architecture. Le public est accueilli par la Tenda Rossa de Franco Raggi. À l’image de la collection toute entière, cette œuvre introduit l’exposition dans une forme d’errance créatrice, en croisant tout autant la peinture que la sculpture et l’architecture. Le visiteur, spectateur et acteur, parcourt l’exposition comme il déambule dans la ville. Cette place particulière de l’individu est notamment le propos de l’œuvre Paper / Midwestern Ocean de Gianni Pettena. L’artiste remplit une salle de bandes de papier que le public découpe pour se faire une place. Le spectateur devient partie prenante de l’œuvre. Un peu plus loin, une ville imaginaire de l’artiste nigérian Emeka Ogboh plonge le spectateur dans un univers sonore captivant. « La ville au loin » se conclut par une fable, Medium total, de Günther Domenig et Eilfried Huth, un conte imaginant une architecture devenue organisme biologique mutant. Ainsi, à travers quatre-vingts œuvres d’artistes et d’architectes, l’exposition est l’occasion d’une promenade urbaine du lointain et du proche. On y croise une Tour de Babel (Anthony Freestone), une cabine téléphonique (Slimane Raïs) ou encore un Skyline de tours. Image : Luca Galofaro, Stazione spaziale - Ritorni, 2010 Collection Frac Centre-Val de Loire
2016
978-2-9551892-0-7
290
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